Portugal judeo
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Date du voyage17/11/2024
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Date de retour24/11/2024
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Frais de participation1900 €
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Inscriptions avant le01/07/2024
Passionnés du Portugal et ayant organisé des dizaines de circuits dans ce pays, Valiske vous propose un voyage au cœur du monde sépharade dans la Péninsule Ibérique. Notre itinéraire comprend de grandes villes portugaises ainsi que le magnifique village médiéval de Belmonte, à la frontière montagneuse avec l’Espagne, symbole de la découverte de Juifs marranes au XXème siècle.
- Lisbonne
- Tomar
- Porto
- Castelo de Vide
- Marvão
- Belmonte
- Guarda
- Covilhã et Porto
- Un riche programme centré sur l’histoire du judaïsme médiéval portugais et sur le phénomène de Marranes ; hommage à l’ère des découvertes dont beaucoup de Juifs ont participé, à l’occasion du 500e anniversaire de la disparition de Vasco da Gama.
- Office de Shabbat avec la communauté de Porto et Lisbonne.
- Visites de plusieurs sites nommées Patrimoine Historique de l’Humanité par l’UNESCO.
- Dégustation de vin porto et tour en bateau à Porto.
- Lisbonne et sa musique icône, le fado.
- Un grand tour du pays en autocar de grand confort.
- Vols directs depuis Paris : aller pour Lisbonne et retour de Porto (on évite de revenir sur nos pas).
- Hôtellerie de qualité pour toutes les villes (à Belmonte, ancien couvent médiéval).
Un peu d’histoire
Les Juifs habitant la Péninsule Ibérique ont vécu de façon presque continue jusqu’au détachement des deux pays dans le 12ème siècle. Coté portugais, les Juifs ont joué également un rôle important dans le développement du Royaume. Malgré certains privilèges gagnés avec cette position, les Juifs devaient payer des impôts plus élevés que les autres, et vivre dans les quartiers et régions qui leur étaient désignés. Ils jouissaient néanmoins de la liberté de pratiquer leur religion, ce qui a permis à la communauté de s’épanouir.
La Peste Noire a déclenché les premières persécutions massives : des véritables pogroms ont eu lieu dans tout le Portugal, inspirés par l’Église (les interventions papales et de l’église locale).
En 1492, beaucoup des Juifs espagnols fuient vers le Portugal suite au Décret d’Expulsion des Rois Catholiques et à l’activité de l’Inquisition. Cinq ans plus tard ils doivent quitter ce pays avec leurs confrères portugais, quand le roi Manuel ordonne lui aussi une conversion forcée. Mais c’est plus d’une génération plus tard, en 1540, que l’Inquisition organise le premier autodafé. Certains Juifs choisissent de se convertir, l’unique moyen de rester dans le pays. Certains descendants de ces « Conversos » se reconvertissent aujourd’hui au Judaïsme.
Ceux qui pratiquent toujours secrètement le judaïsme (les Marranes), vont fuir la péninsule pendant les deux siècles qui suivent l’expulsion, et s’établissent pour quelques-uns en France, pour beaucoup d’autres aux Pays-Bas ou en Angleterre. Ils y formeront une grande part des communautés de ces pays. Les synagogues portugaises d’Amsterdam et Londres témoignent de leur vitalité. Certains émigrèrent même vers le Brésil hollandais puis les colonies anglaises d’Amérique du Nord où la plus vieille synagogue des États-Unis, la synagogue Touro, rappelle leur présence. D’autres encore vont s’établir dans le bassin méditerranéen. On appellera donc Juifs portugais les Juifs émigrés indifféremment de l’Espagne ou du Portugal en France, aux Pays-Bas, en Angleterre ou en Amériques.
En 1920, Samuel Schwarz, un ingénieur juif polonais travaillant dans les mines de Gaia, à l’extrême nord de Castelo Branco, découvre une communauté de « Nouveaux Chrétiens » ou « Conversos » dans le village montagnard de Belmonte. Il publiera un livre, Os Cristãos novos em Portugal no século XX, où il relate comment s’est-il rencontré avec ces juifs qui ont réussis à perpétuer des rituels, tout en vivant parmi les chrétiens. La présence de rabbins orthodoxes, depuis 1990, n’a pas éteint complètement le marranisme, malgré la construction de la synagogue en 1996, des circoncisions, de la connaissance des fêtes, des prières, des lois de cacheroute et d’endogamie.
Pendant la Deuxième Guerre Mondial, le Portugal, un port naturel pour traverser l’Atlantique, aurait pu sauver beaucoup plus de juifs qu’il n’a été le cas. Toutefois le pays a été dans certains cas un lieu d’accueil, et surtout de passage pour des juifs européens partant pour les Amériques, grâce à de diplomates comme le portugais Aristides de Sousa Mendes – consul à Bordeaux qui a mis sa carrière et sa vie en péril en accordant près de 30 000 visas aux réfugiés, dont 10 000 à de juifs.
La communauté juive au Portugal d’aujourd’hui est beaucoup moins nombreuse qu’au Moyen Âge, quand des dizaines de communautés juives réparties sur tout le territoire national représentaient environ 4% de la population du pays. Elle ne dépasse actuellement pas les 2000 personnes, réparties en trois villes : Lisbonne, Belmonte et Porto. Leurs origines sont diverses :
- Des originaires principalement du Maroc, présents dans le pays depuis 2 siècles ; des rescapés du nazisme, venus d’Europe de l’Est et Centrale et leurs descendants : ils sont la base de la communauté principale, celle de Lisbonne.
- La Communauté Juive de Belmonte, dont les origines marranes sont aussi présentes dans la mémoire de nombreuses autres villes et villages surtout dans l’est et le nord-est du pays.
- Des juifs produits de la « globalisation », de l’ouverture du Portugal démocratique à l’Europe et au monde : parmi eux des gens très divers, venus en mission d’affaires, des retraités en quête de soleil, des sud-américains, notamment des brésiliens, fuyant la crise économique et sociale, des professeurs invités, des diplomates en poste…
Toute cette population quoique instable et temporaire apporte son grain de sel tout en laissant son empreinte.
A partir de la Révolution des Œillets en 1974, le Portugal entre dans un processus d’ouverture, de libéralisation et de démocratisation. Ceci aura de profondes conséquences dans la relation de la société portugaise avec « ses » Juifs. À la vision nationaliste étroite succède la conscience de l’importance des héritages maure et juif. Les archives s’ouvrent, l’importance de la contribution juive se fait connaitre, ainsi que les horreurs des conversions forcées, la longue nuit de l’Inquisition, les discriminations envers les cristãos-novos.
Le Portugal se découvre et, en se découvrant, il retrouve son passé juif. La demande de pardon symbolique de Mário Soares, en 1989, alors Président de la République, pour les persécutions contre les Juifs dans le passé, et la séance solennelle du Parlement portugais en 1996, 500 ans après le Décret d’Expulsion des Juifs, révoquant symboliquement et unanimement ce décret, représentent effectivement un tournant dans l’attitude de l’État à l’égard des juifs au Portugal.
D’un autre coté et, probablement en conséquence de ce nouveau regard, nous constatons un processus d’identification historique de la part de groupes significatifs de la population. Signalons qu’au recensement de 1991 environ 6 000 personnes se sont déclarées juives (malgré le caractère facultatif de la réponse), certainement en raison de leur lointain passé juif, réel ou imaginaire.
Ce qui est certain, en tout cas, c’est que nous assistons à un mouvement de (ré) approximation du judaïsme de la part d’un nombre croissant de personnes, jeunes pour la plupart, qui se réclame des racines juives.
Article de Valiske basé sur l’article “Juifs au Portugal aujourd’hui », par Esther Mucznik, Communauté juive de Lisbonne
L’explorateur chrétien portugais Vasco de Gama débarqua à Calcutta à cette date en 1498 et établit ainsi une route maritime entre l’Europe et les terres aux épices de l’Inde. Quelques mois plus tard, alors qu’il hébergeait sa flotte à Anjediva, un petit archipel de cinq îles, il a été accueilli par un homme juif d’environ 40 ans qui a déclaré qu’il était né à Posen, en Pologne et qu’il avait été fait prisonnier en route vers Jérusalem et vendu comme esclave en Inde. Yusuf ‘Adil, comme on l’appelait, avait finalement obtenu sa liberté et travaillait désormais pour un dirigeant local et vivait comme un musulman. Da Gama le soupçonna (à juste titre) d’être un espion, le fit prisonnier, l’amena au Portugal, le baptisa de force et le nomma Gaspar da Gama.
Gaspar devint le pilote de la flotte de Vasco dans les eaux indiennes et servit également le roi du Portugal en tant que linguiste lors d’autres expéditions navales. Il a accompagné l’explorateur Pedro Álvares Cabral lors de la mission au cours de laquelle le Brésil a été « découvert », ainsi que Nicolau Coelho, le premier Européen à avoir débarqué au Brésil.
Da Gama a également été consulté par Amerigo Vespucci, du nom duquel les Amériques portent le nom, lors de leur rencontre au Cap-Vert.
« Il parlait vénitien avec la plus grande compétence. . . Il déclara en outre qu’il servait désormais un prince puissant qui disposait d’une armée de 40 000 hommes à cheval… [Il était venu] offrir au nom de son souverain toute l’aide en termes de navires et de nourriture dont ils pourraient avoir besoin…
Au début, Vasco de Gama le croyait, mais le comportement général de cet étranger créait des soupçons parmi son équipage. Paulo, le frère de Vasco de Gama, a tenté de s’enquérir de cette personne auprès de certains Indiens, et on a alors appris qu’il s’agissait d’un espion. Arrêté et battu, il a avoué que sa mission était d’étudier la flotte portugaise. . .»
Avant programm
Départ à 11h en vol direct de TAP pour Lisbonne depuis Paris Orly. Arrivée à 12h30. Accueil par votre guide accompagnateur Miguel Falcão.
Déjeuner, puis visite du quartier Belem pour visiter les monuments liés à l’ère des explorateurs portugais, dont de nombreux juifs marranes : Tour de Belem, Le Monastère des Hiéronymites, le Centre Culturel Belem…
Installation à l’hôtel Lisboa Plaza 4* (2 nuits) ; dîner près de l’hôtel.
Petit déjeuner. Découverte du centre historique : Place de Rossio, ancien siège l’inquisition (Plaza de Comércio) ; site du Massacre de Lisbonne. Puis l’ancien quartier juif Alfama.
Temps libre pour flâner, possibilité de découvrir les musées de la ville.
Soirée dans une taverne typique : dîner et concert de fado.
Petit déjeuner et check out. Visite de la synagogue Shaaré Tikva.
Départ vers Tomar : visite du Couvent de Christ, chef d’œuvre de l’architecture et de l’art manuélin. (Patrimoine Unesco). Déjeuner au cœur du centre historique, puis visite de la synagogue, la plus ancienne de Portugal.
Continuation vers la frontière avec l’Espagne. Installation à l’hôtel-spa Monte Filipe 4*, Alpalhão ; diner sur place.
Petit déjeuner. Visite de Castelo de Vide avec sa synagogue médiévale-musée au sein de l’ancien quartier juif. Déjeuner piquenique à côté du pont qui servit de passage aux réfugiés juifs fuyant l’Espagne pendant l’Inquisition.
L’après-midi, visite du splendide ancien village mauresque Marvão, en haut de la montagne. Visite de l’ancien château ; vues imprenables des cotés espagnol et portugais. Retour à l’hôtel et temps libre pour profiter de la piscine. Diner.
Petit déjeuner et check out. Départ pour la Serra da Estrela, région ou s’étaient concentré des communautés de crypto-juifs (marranes). Au village de Belmonte, visite commentée du Musée juif et de la synagogue, rencontre avec le président de la communauté.
Installation dans un ancien couvent converti en hôtel « Pousada » haut de gamme. Dîner gourmet.
Petit déjeuner et check out. Départ pour le village de Guarda afin de voir l’ancien quartier juif médiévale avec des inscriptions juives sur les façades des maisons.
Déjeuner et continuation pour Porto. Installation dans un hôtel 3* dans le centre-ville. Visite du musée juif et office de Shabbat à la Synagogue de Porto, diner.
Petit déjeuner. City-tour découverte de la ville : le centre historique, Patrimoine de l’Humanité UNESCO, et de l’ancien quartier juif : rua São Bento da Vitória.
Déjeuner libre, puis tour en bateau le long du fleuve Douro en traversant les 7 ponts ; visite d’une cave de vin Porto, avec dégustation.
Temps libre pour flâner les ruelles de Porto ancienne, visiter les musées …
Dîner de clôture près de notre hôtel.
Petit déjeuner et check out. Tour panoramique le long de la mer, transfert pour l’aéroport.
Départ à 12h50 en vol direct de TAP pour Paris Orly. Arrivée à 16 h (heure locale).
Détails du prix
- les vols directs Paris–Buenos Aires–Paris avec Air France,
- 4 vols intérieurs avec Aerolineas Argentinas,
- l’hébergement en hôtel 4 et 5* sur la base d’une chambre double,
- la pension complète (boissons non comprises),
- hors mention “repas libre”,
- les déplacements en autocar grand confort, les entrées aux musées et toutes les visites mentionnées dans notre programme,
- les guides locaux,
- l’accompagnement et assistance d’un représentant de Valiske pendant toute la durée du séjour,
- les taxes d’aéroport.
- le supplément pour la chambre individuelle, l’assurance,
- les boissons lors des repas, les pourboires d’usage (prévoir 3,5 € par jour et par participant).
- le supplément pour la chambre individuelle, l’assurance,
- les boissons lors des repas, les pourboires d’usage (prévoir 3,5 € par jour et par participant).
FAQ
Carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité.
La monnaie officielle au Portugal est l’euro (EUR, €)
Au Portugal, des fiches et des prises de courant de type F sont utilisées. Vous n’avez pas besoin d’un adaptateur de voyage au Portugal.
Oui, la France est en avance de 1 heure sur Lisbonne.
Nous estimons le rythme du voyage à 3/5.
Oui, vous pourrez sélectionner la formule sans vol lors de votre inscription. Nous vous déduirons ainsi 190 € du prix du voyage et vous pourrez ainsi prendre vos vols de votre côté.
Lloica Czackis : Gérante de Valiske, chanteuse et organisatrice de voyages.
La langue officielle au Portugal est le portugais mais l’anglais est couramment compris et parlé dans les zones touristiques.
BOOKING THING FORM OR SOMETHING I AM THINKING ABOUT TODAY
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