Voyage en Argentine, avec des escapades au Brésil et en Uruguay
Pour la 17ème année, Valiske vous propose un séjour culturel en Argentine, à Valiske la découverte de son importante Valiske communauté juive et de son histoire fascinante ! Un pays riche en paysages, en musique, en gastronomie… Valiske Un séjour à l’équilibre juste entre patrimoine juif et tourisme général. C’est Valiske tout simplement, le voyage d’une vie !
Points forts de notre voyage
Des rencontres et des échanges avec de personnalités juives remarquables à Buenos Aires.
Deux Kabalat Shabbat : l’un dans le village de Villaguay (province d’Entre Rios), et de deuxième dans la communauté principale de Buenos Aires.
Mini-séjour dans les anciennes colonies agricoles juives du Baron Maurice de Hirsch.
Magnifique spectacle et cours de tango argentin dans un théâtre historique.
Une escapade en Uruguay, le long du Rio de la Plata, pour visiter la ville de Colonia del Sacramento.
Des paysages à couper le souffle : les chutes d’Iguazú, les montagnes à sept couleurs à Salta et le delta du Tigre à proximité de la capitale argentine.
Vols directs Paris – Buenos Aires avec Air France*.
Hôtels haut de gamme, dont le meilleur hôtel 5* de Salta et un hôtel 5* en pleine forêt tropicale, à Iguazú.
Un peu d’histoire
Des Juifs d’origine sépharade et allemande arrivent en Argentine avec les premiers explorateurs espagnols au début du XVIIème siècle, mais ils restent plutôt inaperçus. Rien ne permettait d’imaginer alors la force de la future communauté juive en Argentine, dont sa présence et sa contribution à la vie économique, sociale, politique et culturelle de ce grand pays restent notables jusqu’à ce jour.
L’émigration juive massive vers l’Argentine commence après les pogroms de 1881 en empire russe. Elle se renforce avec la première guerre mondiale, qui dévaste le vieux continent, et puis, avec l’apparition en Europe de régimes autoritaires et fascistes, avec la famine en Ukraine et le durcissement du régime stalinien. Les premières vagues d’émigrants ont été soutenues financièrement par la Jewish Colonisation Association, une institution philanthropique fondée en 1890 par le baron Maurice de Hirsch (1832-1896), un banquier qui doit sa fortune entre autres à l’Orient Express. Les émigrants y arrivent de façon individuelle, souvent pour rejoindre leurs familles déjà installées dans le pays. Entre 1900 et 1940, plus de 250.000 Juifs sont entrés dans le pays, dont 150.000 arrivés vers la fin des années 1930. L’Argentine est une destination importante d’émigration juive, alternative aux USA.
Des importantes publications de littérature juive, en yiddish et en espagnol, étaient imprimées en Argentine pour la distribution dans le pays et l’exportation en l’Amérique latine. La communauté juive de Buenos Aires, de majorité ashkénaze, jouissait d’une vie culturelle intense, avec trois journaux en yiddish et de nombreux centres culturels. C’était aussi l’une de capitales du théâtre yiddish, attirant les plus grandes stars nord-américaines et européennes, qui se produisaient dans la capitale et dans les colonies pour des publics fort enthousiastes.
Pendant la Shoah, le gouvernement argentin change sa politique et introduit de restrictions pour l’entrée des Juifs. Malgré cette interdiction officielle, beaucoup de personnes arrivent à gagner Buenos Aires. Par contre, après 1945, le président Juan Domingo Perón accueille des réfugiés nazis et de nombreux collaborateurs fascistes provenant de l’Allemagne vaincue mais aussi de la Belgique, Croatie, France, Irlande, Italie, Pologne et Roumanie. L’Argentine devient ainsi un pays qui n’accueille pas seulement les victimes, mais en même temps, leurs bourreaux. L’enlèvement d’Adolf Eichmann (qui vit paisiblement en Argentine depuis la fin de la guerre sous le nom de Ricardo Clement !) par Zvi Malchin et le Mossad en 1960 met la lumière sur ce véritable réseau nazi. Presque un demi-siècle plus tard, un « médecin » nazi de 83 ans, le docteur Paul Schaefer est trouvé dans les faubourgs de Buenos Aires (mars 2005). Le fameux centre viennois de Simon Wiesenthal compte encore plus de 50 dossiers ouverts de criminels nazis présumés de vivre ou d’avoir vécu en Argentine.
Il existe actuellement en Argentine 9 institutions juives principales, dont l’AMIA ; 31 écoles ; 14 centres socio-sportifs ; 56 synagogues et 8 cimetières ; une douzaine de publications (revues, journaux, etc.) ; 7 musées, archives et bibliothèques ; et 4 chaines de radio et télévision. Mais au-delà des chiffres, quels sont les repères identitaires des Juifs argentins d’aujourd’hui ? Quels sont les sujets et les débats qui animent la vie juive argentine ? Où en sont les jeunes ? Quelle est la contribution juive à la vie économique, sociale, politique et culturelle de ce grand pays ? Entre l’allia et l’assimilation, entre les dictatures et les crises économiques, la vie juive y continue avec force et vivacité. Certes, l’Argentine n’est plus le grand centre de diffusion de la culture yiddish qu’elle était dans les années 1920–1950, mais le regain d’intérêt culturel, religieux et laïque, de nombreux retours des immigrants (Israël, ÉtatsUnis, Europe) et la mobilisation après les attentats en 1992 et 1994, qui ont profondément traumatisé la conscience juive argentine, permettent de rester optimistes quant à l’avenir de la vie juive diasporique en Argentine.
Le tourisme général
Notre séjour dans l’une des capitales du tango (Buenos Aires) sera pour nous un prétexte pour vivre le tango à sa source (concert, spectacle, cours de danse). Le séjour sera complété par deux escapades
Salta
Nous s’envolerons vers le nord-ouest argentin pour découvrir les montagnes multicolores à Cafayate, Humahuaca, Purmamarca…des paysages à couper le souffle ! Des villages pittoresques et des habitants chaleureux ! Shabbat en compagnie de la petite communauté juive de Salta
Les chutes d’Iguazú
Traversant le nord du pays de l’ouest à l’est, nous arrivons à la triple frontière avec le Paraguay et le Brésil. Nous y visiterons les deux parcs nationaux d’Iguazú, argentin et brésilien, avec leurs merveilleuses chutes d’eaux. Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO
Uruguay Colonia del sacramento
Uruguay – Colonia del sacramento : De l’autre côté du Río de La Plata, en Uruguay, on trouve la belle et tranquille ville de Colonia del Sacramento (nommé par l’UNESCO Patrimoine mondial de l‘humanité). Cette ville, la plus ancienne dans le pays, a été le foyer de nombreux marranes portugais.
Avant programm
11 février
Dimanche PARIS > BS AIRES
Départ à 10h40 en vol direct d’Air France depuis Paris Charles de Gaulle T 2E. Arrivée à 20h25 (heure locale Paris -4h) à l’aéroport d’Ezeiza, Buenos Aires. Installation dans un hôtel 4* à La Recoleta (le quartier le plus calme et sophistiqué de la ville).
11 février
Dimanche PARIS > BS AIRES
Départ à 10h40 en vol direct d’Air France depuis Paris Charles de Gaulle T 2E. Arrivée à 20h25 (heure locale Paris -4h) à l’aéroport d’Ezeiza, Buenos Aires. Installation dans un hôtel 4* à La Recoleta (le quartier le plus calme et sophistiqué de la ville).
11 février
Dimanche PARIS > BS AIRES
Départ à 10h40 en vol direct d’Air France depuis Paris Charles de Gaulle T 2E. Arrivée à 20h25 (heure locale Paris -4h) à l’aéroport d’Ezeiza, Buenos Aires. Installation dans un hôtel 4* à La Recoleta (le quartier le plus calme et sophistiqué de la ville).
11 février
Dimanche PARIS > BS AIRES
Départ à 10h40 en vol direct d’Air France depuis Paris Charles de Gaulle T 2E. Arrivée à 20h25 (heure locale Paris -4h) à l’aéroport d’Ezeiza, Buenos Aires. Installation dans un hôtel 4* à La Recoleta (le quartier le plus calme et sophistiqué de la ville).
11 février
Dimanche PARIS > BS AIRES
Départ à 10h40 en vol direct d’Air France depuis Paris Charles de Gaulle T 2E. Arrivée à 20h25 (heure locale Paris -4h) à l’aéroport d’Ezeiza, Buenos Aires. Installation dans un hôtel 4* à La Recoleta (le quartier le plus calme et sophistiqué de la ville).
11 février
Dimanche PARIS > BS AIRES
Départ à 10h40 en vol direct d’Air France depuis Paris Charles de Gaulle T 2E. Arrivée à 20h25 (heure locale Paris -4h) à l’aéroport d’Ezeiza, Buenos Aires. Installation dans un hôtel 4* à La Recoleta (le quartier le plus calme et sophistiqué de la ville).
Coût du voyage
Le prix des voyages comprend l’hébergement en hôtels 3* ou 4* sur base d’une chambre double ; la pension complète (sauf mention « repas libre ») ; billets d’avion ou de train pour certains voyages ; transferts en autocar privé ; entrées aux musées et parcs, visites ou excursions mentionnées dans le programme ; guides locaux ; frais d’organisation et de gestion de Valiske ; accompagnement et assistance d’un représentant de Valiske.
Vous recevrez un dossier complet contenant votre programme à jour, des articles de fond, des cartes et brochures et une bibliographie.
L’émigration juive massive vers l’Argentine commence après les pogroms de 1881 en empire russe. Elle se renforce avec la première guerre mondiale, qui dévaste le vieux continent, et puis, avec l’apparition en Europe de régimes autoritaires et fascistes, avec la famine en Ukraine et le durcissement du régime stalinien. Les premières vagues d’émigrants ont été soutenues financièrement par la Jewish Colonisation Association, une institution philanthropique fondée en 1890 par le baron Maurice de Hirsch (1832-1896), un banquier qui doit sa fortune entre autres à l’Orient Express. Les émigrants y arrivent de façon individuelle, souvent pour rejoindre leurs familles déjà installées dans le pays. Entre 1900 et 1940, plus de 250.000 Juifs sont entrés dans le pays, dont 150.000 arrivés vers la fin des années 1930. L’Argentine est une destination importante d’émigration juive, alternative aux USA.
Des importantes publications de littérature juive, en yiddish et en espagnol, étaient imprimées en Argentine pour la distribution dans le pays et l’exportation en l’Amérique latine. La communauté juive de Buenos Aires, de majorité ashkénaze, jouissait d’une vie culturelle intense, avec trois journaux en yiddish et de nombreux centres culturels. C’était aussi l’une de capitales du théâtre yiddish, attirant les plus grandes stars nord-américaines et européennes, qui se produisaient dans la capitale et dans les colonies pour des publics fort enthousiastes.
Pendant la Shoah, le gouvernement argentin change sa politique et introduit de restrictions pour l’entrée des Juifs. Malgré cette interdiction officielle, beaucoup de personnes arrivent à gagner Buenos Aires. Par contre, après 1945, le président Juan Domingo Perón accueille des réfugiés nazis et de nombreux collaborateurs fascistes provenant de l’Allemagne vaincue mais aussi de la Belgique, Croatie, France, Irlande, Italie, Pologne et Roumanie. L’Argentine devient ainsi un pays qui n’accueille pas seulement les victimes, mais en même temps, leurs bourreaux. L’enlèvement d’Adolf Eichmann (qui vit paisiblement en Argentine depuis la fin de la guerre sous le nom de Ricardo Clement !) par Zvi Malchin et le Mossad en 1960 met la lumière sur ce véritable réseau nazi. Presque un demi-siècle plus tard, un « médecin » nazi de 83 ans, le docteur Paul Schaefer est trouvé dans les faubourgs de Buenos Aires (mars 2005). Le fameux centre viennois de Simon Wiesenthal compte encore plus de 50 dossiers ouverts de criminels nazis présumés de vivre ou d’avoir vécu en Argentine.
Il existe actuellement en Argentine 9 institutions juives principales, dont l’AMIA ; 31 écoles ; 14 centres socio-sportifs ; 56 synagogues et 8 cimetières ; une douzaine de publications (revues, journaux, etc.) ; 7 musées, archives et bibliothèques ; et 4 chaines de radio et télévision. Mais au-delà des chiffres, quels sont les repères identitaires des Juifs argentins d’aujourd’hui ? Quels sont les sujets et les débats qui animent la vie juive argentine ? Où en sont les jeunes ? Quelle est la contribution juive à la vie économique, sociale, politique et culturelle de ce grand pays ? Entre l’allia et l’assimilation, entre les dictatures et les crises économiques, la vie juive y continue avec force et vivacité. Certes, l’Argentine n’est plus le grand centre de diffusion de la culture yiddish qu’elle était dans les années 1920–1950, mais le regain d’intérêt culturel, religieux et laïque, de nombreux retours des immigrants (Israël, ÉtatsUnis, Europe) et la mobilisation après les attentats en 1992 et 1994, qui ont profondément traumatisé la conscience juive argentine, permettent de rester optimistes quant à l’avenir de la vie juive diasporique en Argentine.
Book
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Des rencontres et des échanges avec de personnalités juives remarquables à Buenos Aires.
